Top 10 des sujets tabous en course à pied


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Top 10 des sujets tabou en course à pied

On ne compte plus les bienfaits de la pratique du running et du trail. Mais comme dans toutes les disciplines, il y a des sujets tabous en course à pied. Dans notre sport d'endurance, il y a plusieurs questions délicates que l'on aborde avec des pinces, mais aussi parfois avec humour.


Ce n'est pas par sectarisme que l'on voit se former de nombreux groupes de coureurs. Ce n'est pas non plus par hasard que l'on croise toujours autant de joggeurs le dimanche matin comme à toutes heures de la journée en semaine. La raison est simple, le jogging, le running, la course à pied, appelez cela comme vous le souhaitez est un sport aux multiples facettes et avantages. Oui, il est à la fois sport plaisir et performance, ses bienfaits sur le moral et la santé ne sont plus à démontrer. Bref, nous sommes toujours plus nombreux à débuter le running, à vouloir progresser en endurance.

Mais derrière cet éloge de la course à pied, lorsque l'on regarde d'un peu plus près sous la basket, il y a certains sujets tabou squ'on n'est pas toujours CAP d'aborder.

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Pipi, caca, sexe et autres sujets tabous du running trail

  1. 1- Le pipi d'avant course.
    On dit de l'hydratation en course à pied qu'elle est primordiale, allez dire ça à votre vessie qui a toujours fâcheuse tendance à jouer des siennes à quelques minutes du départ d'un marathon. Un problème technique quand on sait que la pause pipi pendant une course c'est pas trop compatible. Et que dire de la longue file d'attente à l'unique toilette mis à disposition pour uriner avant le départ. Pour ce tabou numéro 1, avantage à ces messieurs qui peuvent improviser des urinoirs au pied de chaque arbre ou buisson.

  2. 2- Les problèmes gastriques pendant la course.
    Rien à voir avec l'apopathophobie, la phobie de déféquer ! Mais avouez-le qui n'a jamais eu l'envie de faire popo en pleine sortie longue ou lors d'un trail. Oui, la peur de faire caca pendant une course c'est tabou et c'est l'une des principales hantises des coureurs. D'ailleurs ça n'arrive pas qu'aux autres, c'est un moment de solitude que j'ai déjà eu la chance, enfin l'occasion de “vivre”. Diarrhées, problèmes gastriques, c'est souvent dû au stress ou à une mauvaise alimentation les jours précédents l'épreuve que ces soucis surviennent.

  3. 3- Les fuites urinaires chez la runneuse.
    Presque une sportive sur quatre souffre d'incontinence urinaire et très peu osent aborder ce sujet tabou. Appelée IUE, incontinence urinaire d'effort se caractérise par la perte d'urine de manière involontaire pendant l'exercice, ici la course à pied.

  4. 4- Sexualité et course à pied.
    Maintes fois mis en avant : la course à pied dope les perfs sous la couette. Idées reçues ou réalité, la CAP serait bénéfique en ce qui concerne l'art des galipettes. Par contre attention aux plus endurants, les longs rapports la veille d'une course peuvent impacter de manière négative le chrono (vive les lapins). Dernière chose, le surentraînement en course à pied peut-être synonyme de baisse de libido et de la fréquence des étreintes.

  5. 5- Anorexie et sport d'endurance.
    C'est avéré, les sportifs sont plus touchés par l'anorexie que les autres populations. Nombreux sont les coureurs qui focalisent sur leur silhouette. Oui, la course à pied et la perte de poids est un sujet polémique qui revient fréquemment. Comme la course à pied à jeun d'ailleurs. Quand on entend des réflexions du type “un kilo en trop c'est 1 minute de perdue sur un 10km” ! Il faut tirer la sonnette d'alarme avant qu'il ne soit trop tard.

  6. 6- Courir pendant les règles.
    Pas toujours simple de planifier ses séances d'entraînement, surtout quand dame nature s'en mêle. Oui, les règles sujet tabou dans le sport et en course à pied. Selon les infos que j'ai pu glaner (ben ouais je suis pas trop concerné par la question), rien ne s'oppose à s'entraîner pendant les règles. Il faut toutefois rester à l'écoute de son corps et adapter, alléger les séances au cas où.

  7. 7- L'abandon en course à pied.
    On a tous en tête l'image de coureurs au bout de leur vie sur un marathon ou un ultra-trail. Mais qu'est-ce qui les poussent à se surpasser, d'aller au maximum de leurs capacités ? Sans doute l'amour propre, le regard des autres aussi. L'abandon en course à pied est un tabou, pourtant il est parfois utile pour éviter un risque sur sa santé.
    S'il est difficile à accepter, l'abandon peut aussi nous servir pour le futur. On apprend de ses échecs, on en tire des enseignements pour se construire et progresser en course à pied.

  8. 8- La coupure en course à pied.
    Toujours plus loin, plus vite, toujours plus de kilomètres chaque semaine. On ne laisse pas toujours assez de place à la récupération. On ne va pas tergiverser, il est important de couper pendant ou en fin de saison de CAP, il faut laisser au corps le temps de se reposer. Récupérer c'est progresser. Ne pas couper, peut mener droit au surentraînement, à la blessure et au burnout du coureur.

  9. 9- L'âge.
    On entend souvent qu'il est trop tard pour commencer la course à pied après 50 ou 60 ans. Balivernes, il n'y a pas d'âge pour se mettre au sport. Perso, j'ai débuté le running à 40 ans, je partais de 0. Seules conditions, demander un avis médical à un professionnel de santé, mais aussi respecter le principe de progressivité.

  10. 10- L'argent.
    C'est le nerf de la guerre ! Si les coureurs pro tels Kilian JORNET ou François D'HAENE sont loin de gagner ce qu'un joueur de foot lambda touche, l'argent est bien au coeur des polémiques. Oui l'argent en course à pied c'est tabou. Avez-vous déjà calculé votre budget running trail annuel ? Entre inscription au marathon de Paris, de 80 à 120€ le dossard, achat du matériel, les postes de dépenses sont nombreux et peuvent atteindre des sommets. Oui pour courir il faut payer, mais on trouve ça normal. Quand on court on ne compte pas !
    Auteur : Jeremy



 
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