Aller bosser en courant, une belle manière d'allier course à pied et travail. On appelle cela runnotaf ou run commute et c'est parfait pour s'entraîner ou trouver davantage de temps pour courir. Je vous propose quelques astuces et conseils qui j'espère vous donneront l'envie de tester ce mode de vie.
Quand nous regardons d'un peu plus près notre planning quotidien, il y a parfois de quoi s'arracher les cheveux. Oui, il n'est pas toujours simple de trouver suffisamment de créneaux libres ou de s'organiser pour aller jogger autant qu'on l'aimerait. Il y a bien évidemment des solutions ! Tout d'abord courir tôt le matin avant la journée de taf, on en a déjà parlé, ceux qui s'y essaient se prénomment les morning runners. Puis, d'autres vont courir entre midi et 2 on pourrait les nommer les lunch runners. Enfin, ceux qui ont encore du courage, de la motivation et qui vont s'entraîner après le taf ou tard le soir, les late runners.
Aujourd'hui, je vous propose une 4ème alternative pour se dégager davantage de temps pour aller faire du running. Certes, c'est une solution qui peut ne pas convenir à tout le monde, mais qui mérite d'être abordée. Je veux vous parler du run commute, terme anglo saxon qui en french dans le texte se traduit par runnotaf ou runotaf. Concrètement courir en se rendant au bureau ou sur son lieu de travail.
Runnotaf, run commute se rendre au travail en courant
Celui ou celle qui bosse en ville, le sait parfaitement, on perd énormément de temps dans les transports, qu'ils soient communs ou personnels. Un temps gâché que l'on peut utiliser différemment et de la manière la plus écolo qui soit, c'est à dire en vélo ou encore mieux en faisant de la course à pied. Faire l'aller-retour maison travail en courant, matin et soir en voilà une bonne idée pour optimiser son temps et parfaire son endurance. Une idée verte qui permet aussi de se soustraire au stress des transports en commun.
Oui, mais aller travailler en courant, n'est malheureusement pas donné ou possible pour tout le monde. En effet, parfois nous vivons bien trop loin de notre boulot ou nous ne pouvons combiner course à pied et transports collectifs. D'autres paramètres, peuvent également compromettre notre volonté de pratiquer le runnotaf ou le run commute. Aller au taf en courant quand les éléments se déchaînent, qu'il y a un pic de pollution ou lorsque l'entreprise ne nous le permet pas sont des freins à ce concept.
Conseils et astuces pour aller au boulot en courant
1- La distance raisonnable entre maison et travail. Première donnée essentielle pour savoir si l'on peut se mettre au runnotaf, c'est bien évidemment le nombre de kilomètres qui sépare lieu de travail et lieu de vie. Je considère que 10km est une limite à ne pas dépasser pour faire du run commute en ce qui me concerne. Je pense que la distance idéale se trouve entre 5 et 10km. Ni trop, ni trop peu ! Au delà de 10km, la fatigue sera belle et bien présente pour le commun des runners. Ben oui, le runnotaf, c'est un peu comme si on se mettait au biquotidien, le soir il faut faire le trajet retour en courant. À moins de revenir en bus. Eh oui, 8km, matin un soir, ni vu, ni connu cela fait 16 bornes à enquiller dans la journée.
2- Un itinéraire runnotaf - compatible ! Courir en allant au taf, c'est super, cependant il faut s'assurer de trouver le meilleur itinéraire possible. Lorsque l'on habite en campagne, c'est sans doute plus facile, mais en ville comme à Paris, il faut composer avec bons nombres d'obstacles : passages piétons, carrefours, trottoirs bondés, voitures et cyclistes. Comprenez par là que la sécurité est primordiale et qu'il faut adapter sa foulée aux contraintes urbaines. Runnotaf à Paris, attention à la sécurité.
3- Un patron aux petits soins. J'imagine que pour se rendre au travail en faisant de la course à pied, la tenue running est de rigueur. Du coup, il faut prévoir une tenue de travail sur place. Cette dernière on peut l'emmener dans un sac à dos confortable de type trail (voir ci dessous) afin de se changer une fois arrivée.
Tout du moins si l'entreprise à un vestiaire, sinon direction the WC. Les plus organisés auront pensé à laisser des affaires sur place.
En ce qui concerne nos effets personnels indispensables comme le trousseau de clefs, le smartphone, l'eau, je conseille une ceinture running Compressport free belt pro que j'ai testée, idéale pour trinqueballer ces dernières confortablement.
4- Et l'hygiène dans tout ça. On ne s'imagine pas une seconde enchaîner run commute et travail sans passer par la case douche. Et c'est souvent là que le rêve d'aller travailler en courant meurt. Oui, lorsque notre boîte ne met pas à disposition des employés une douche. Si c'est malheureusement le cas, convertissez vos collègues à la course à pied, plus allez voir le délégué du personnel pour faire installer de quoi se laver après le runnotaf. On a le droit de rêver, non ?
5- Pourquoi pas run and bike ? On peut concevoir que courir 2 fois par jour c'est peut être trop, surtout si l'on pratique le run commute au quotidien. En ce sens, la bonne astuce pour rester dans l'écolo et l'économique serait de combiner vélo et running. Le matin partez en vélo au travail, bref en mode vélotaf, laissez le sur place (si c'est possible), revenez en courant. Le lendemain, il suffit de faire le contraire.
6- Petit dej ? Courir plusieurs kilomètres au petit matin, c'est super, mais n'oubliez pas le petit déjeuner. A moins qu'une ou deux fois par semaine vous souhaitez courir à jeun, une des meilleures méthodes pour brûler des calories en courant ou améliorer son endurance. Mais attention, courir à jeun n'est pas recommandé aux débutants.
Auteur : Jeremy
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