Les trucs qui énervent joggeurs et coureurs
-Les feux rouges quand tu cours à Paris ou en ville. À croire qu'ils se sont tous ligués contre toi. À chaque fois que tu arrives à 5 mètres du feu, il passe au rouge. Alors toi, qu'est-ce que tu fais ? Ben, tu sautilles sur place, tu râles, tu souffles, puis tu repars en trombe sitôt le vert revenu en te faufilant entre les badauds.
-Ces piétons sur les trottoirs, ces gamins dans les parcs. Les uns “deux de tension”, les seconds surexciter. À croire que le monde leur appartient !
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La montre running, celle sans qui tu ne sors jamais courir. Parfois elle te tapes sur le système. Mais si quand elle ne veut pas capter, accrocher ce fichu signal GPS. Ou bien lorsque ton cardio au poignet n'en fait qu'à sa tête. Quoi 224 de fréquence cardiaque alors que
je suis en endurance fondamentale !
-12%, danger, veuillez éteindre votre téléphone. Ce smartphone dont la batterie est HS en pleine sortie. Celui qui vous permet d'
écouter de la musique en courant ou de
suivre vos exploits sportifs grâce à une application running. Pensez à le recharger la prochaine fois. Pas mal aussi
le bluetooth des écouteurs running qui n'arrêtent pas de se couper.
-Quand tu as prévu de faire une sortie de 10km et que lorsque qu tu reviens à ton point de départ, tu t'aperçois qu'il manque 300m. C'est psychologique, complètement ridicule, mais tu fais des allers-retours devant chez toi pour que le 10ème km bip.
-Ces
questions à la con que l'on pose aux runners ! Quoi, tu payes pour participer à une course ? Après quoi tu cours ? Ton marathon il faisait combien de kilomètres ?
-Ces réflexions que l'on fait aux running addicts : ”Tu vas encore courir, tu y es déjà allé hier !”, “Franchement t'es fou de te lever à 6h un dimanche matin pour aller courir” ou encore “Si tu cours aussi souvent c'est parce que tu ne te fatigues pas assez au boulot”.
-Les intempéries qui comme par hasard tombent en même temps que la
sacro sainte sortie longue du dimanche matin.
Ce vent de face qui te fais plus reculer qu'avancer. Ce verglas qui a transformé la chaussée en patinoire. Pas moyen, c'est souvent lorsque tu as prévu un run que cela arrive.
-Ces mecs qui sifflent les runneuses ! Ceux aussi qui viennent accoster les filles qui courent.
-Le runner relou qui a décidé de t'accompagner (et qu tu ne connais ni d'Eve, ni d'Adam) sur un trail ou une course et qui raconte sa vie quand t'es dans le dur. Pire, le coureur qui se plaint tout le temps : “pfff ça monte, nul ça descend, c'est trop plat ici..”. Agaçant également le runner qui respirent comme un goret sur des kilomètres, qui semble au bout de sa vie.
-Parlons de ce petit caillou qui s'est méchamment glissé dans ta chaussure. Celui qui te fait mal pendant des kilomètres et que tu ne retires pas pour autant parce que tu ne veux pas perdre 30 secondes ou 10 places au classement.
-Lors de sorties en pleine nature, ces maudits insectes qui te forcent à fermer les yeux et la bouche. Combien de moucherons ou de mouches j'ai déjà mangés ? Oui le runner est entomophage.
Buff en mode masque et
lunettes de soleil de rigueur !
-Sur une course, ces coureurs partis trop vite ou qui n'avancent plus et qui prennent toute la place sur le chemin. Au lieu de se mettre à droite ou à gauche, non, ils restent en plein milieu et tu es obligé de les supplier pour qu'ils bougent ou te laissent passer.
-Quand sur une course la distance ne correspond pas du tout avec celle annoncée. Du genre c'est un 10km et tu en as que 9,7kms. Bien vu l'organisation.
-De quoi piquer une crise de nerfs lorsque le balisage d'une course est mal fichu ou qu'un agriculteur, chasseur (ou toutes autres bêtes en eur) à viré le fléchage, rien que pour faire ch..r les runners.
-Quand tu croises un runner, que
tu lui fais un signe ou que tu lui dis bonjour et qu'il ne te calcule pas une seconde, même pas il te retourne l'once d'un geste de sympathie.
-Les coureurs où trailers qui prennent la forêt pour une poubelle. Combien de gels usagés, d'emballages de barres de céréales on retrouve au sol. Pour info, les poches ça existe, il y a même des petits sac à déchets, des mini poubelles qui s'accrochent au porte-dossard.
-Que dire de ces petits bruits agaçants pendant que tu cours. Je pense aux pièces de monnaie qui s'entrechoquent,
au trousseau de clé qui se balade dans la poche. Encore plus énervant sur une course nature quand
la poche à eau du sac de trail fait plop plop plop. Apprenez à faire le vide d'air bon sang !
-Les chiens errants qui te prennent pour le facteur. Les maîtres qui ne tiennent pas leur toutou en laisse et qui “essayent” de te rassurer : “vous inquiétez pas, il est pas méchant, il a jamais mordu qui que ce soit”. En même temps, la seule fois que tu vas passer sous les 3 minutes au kilo, c'est peut-être le jour où tu vas te faire courser par un doberman.
-Désopilant, les déjections canines sur les trottoirs et qui
transforment les rues en trail urbain. Comment tu t'es bléssé ? Ben en glissant sur une merde de iench !
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Courir en hiver, se rendre compte que ton lacet est défait, que t'arrives pas à refaire le noeud sans retirer les gants.
-Énervant quand tu as prévu un parcours et que tu arrives à l'entrée d'un bois et qu'
il y a une pancarte “chasse en cours, partageons le nature”. Là on partage rien, si on passe on risque des plombs aux fesses.
-Parlons
tabou course à pied ! Mais si, le gros pipi d'avant course, celui qu'on ne sait pas où faire car l'organisation n'a pas prévu de toilettes. Pas mal aussi la grosse envie de caca, les soucis intestinaux pendant un trail en automne ou en hiver, voire dans une forêt de résineux. Pas de feuilles d'arbre, sympa quand t'as oublié ton PQ ? Ah vive l'imodium !
-Quand t'arrives à un rond-point et que l'on te prends pour un gilet jaune.
-Sympa aussi les automobilistes ! Ceux qui font exprès de te frôler alors que la route fait 4 mètres de large. Ceux qui
quand tu cours le soir te font des appels de phares alors que
t'as une frontale, des vêtements réfléchissants et que tu es sur le trottoir.
Auteur : Jeremy